Sunday, September 16, 2007

Day-EIGHT : Slideshow - 4 o’clock Tea

Samedi 18 août
Slideshow - 4 o’clock Tea

Pas de programme spécial aujourd’hui, mis à part le té de quatre heures avec nos invités d’hier, Mary et Grace.

Evelyn est arrivée assez tôt pour qu’on puisse aller chercher le nécessaire pour la réparation.
Je suis parti avec elle. Sur le chemin de retour nous avons parlé de nos plans pour aujourd’hui. Elle va aller à Coleraine pour faire le tirage de ses photos. Si nous voulons nous pouvons aller avec elle.

Arrivés à la maison, seule Rosanne est intéressée d’aller à Coleraine. Armel et Dominique veulent aller faire un promenade dans Portstewart et moi je préfère rester à la maison pour préparer le slideshow, pour nos invités au té. Une sélection des photos que nous avons fait.
J’ai récupéré celles d’Armel et celles de Evelyn qui avec les miennes font un total de 1.509 photos. Ce ne sera pas une tâche facile que de ne sélectionner qu’une centaine.

Je suis seul à la maison, à présent. Rosanne est partie avec Evelyn à Coleraine. Elles en ont au moins pour deux heures. Armel et Dominique sont partis faire un tour, j’imagine qu’ils en auront aussi pour une heure et demie au moins.
Evelyn, m’a laissé son ordinateur pour que je transfère ses photos aussi.
Avant de m’atteler aux ordinateurs je vais dans le garage pour réparer la crevaison. Nous avions déjà repéré la fuite avec Armel. Je collé la rustine et laissé la chambre à air dehors. Nous la remettrons tantôt quand la réparation sera confirmée.

Je m’installe donc avec l’ordinateur. Avant de commencer avec la présentation, je transfère les photos d’Evelyne sur son ordinateur.
Je reprends l’ordinateur d’Elizabeth. Pour la facilité j’ai classé les photos par jour. Puis de chaque jour j’extrais celles qui me plaisaient le plus où qui représentaient le mieux ce que nous avions vu et visité.
Puis une fois j’ai toutes les photos sélectionnées je ne garde que les meilleures. Je suis passé ainsi de trois cents à quelque cent nonante.

Je ne suis pas très familiarisé avec Picasa, mais c’est assez intuitif. Le plus difficile c’est choisir la vitesse de changement Cinq secondes risque d’être très peu huit secondes risque d’être trop. J’opte finalement pour huit ce qui fera environ une demi heure de visualisation.

Il semblerait que George va apporter sa guitare, histoire que je ne puisse pas m’échapper par la tangente. Comme j’ai dit hier qu’il me fallait une guitare …
J’essaie de me faire un idée de ce que je peux bien chanter. Pour le moment je n’ai pas un grand répertoire à point. Les seules chansons que j’ai disponibles sur le palm en format pdf sont « Que sera » et « El dia que me quieras », je pourrais leur jouer une de mes composition mais je préfère ne pas le faire pour ne pas avoir l’air de vouloir me mettre en valeur. Ils pourront les entendre lorsqu’ils se promèneront un jour sur la partie artistique de mon blog.
En étant seul je m’entraîne un peu a capella. Ca va, la voix n’est pas trop mal, car on n’est pas tous les jours dans une forme optimale pour chanter. Comme je ne me rappelle pas tout à fait des paroles j’utiliserai l’ordinateur en tant que téléprompteur. En tout cas j’ai été inspiré de transférer quelques chansons sur mon palm.

Armel et Dominique sont rentrés. J’ai presque fini avec la sélection. Comme il est passé midi et que l’estomac demande à manger, nous nous disons que nous devrions commencer. Probablement Rosanne aura mangé quelque chose à Coleraine. Dominique prépare un omelette avec un peu de tout ce qui restait. Nous avons commencé. Rosanne est arrivée entre-temps. Comme elle n’avait rien mangé, elle a pu se joindre à nous.

En attendant l’arrivée des invités nous avons vaqué à nos occupations. J’ai préparé mes bagages, de sorte que je ne doive rien faire demain. Je ne laisse à la portée que le strictement nécessaire pour ce soir et demain matin.

Un peu avant que le gros des invités arrivé, nous nous étions mis d’accord avec Elizabeth pour qu’elle vienne nous montrer comment préparer les gâteaux qu’elle avait fait le premier jour. Quand je dis nous c’est en fait Rosanne et Dominique. Personnellement cela m’intéresse, mais je demanderai la recette une de ces jours à Dominique. Je suis plus porté sur les plats consistants que sur les gâteaux et desserts.

La grenouille croasse, nos invités sont là. La guitare est arrivée aussi. Je m’enferme, quelques minutes, dans ma chambre afin de faire connaissance avec elle. Ce ne sera pas facile. C’est une acoustique, asse dure à jouer à doigts nus. Nous ferons avec. Aussi, elle a toutes les cordes métalliques.
Je refais quelques accords afin de me familiariser et réactiver la mémoire cellulaire de l’extrémité de mes doigts. J’aurai du mal avec les accords barrés. Avec des cordes en nylon c’est plus facile, ou du mains j’en ai l’impression.

Les gâteaux sont prêts. Laurena a apporté aussi une sorte de barre de céréales préparés par elle-même. Elles sont délicieuses.
Le moment est arrivé de passer aux photos.
Nous faisons les commentaires en direct en avançant plus vite ou en ralentissant selon je sens qu’il faut prolonger la vue d’une photo ou non.
Je remarque que j’ai gardé un peu trop de photos de la Giant’s. Je n’en peux rien elles m’avaient toutes l’air trop intéressantes pour en éliminer la moitié.

Après le photos, c’est le tour de la guitare. Je ne suis pas inquiet mais je sais que ne suis pas au mieux de mes possibilités.
J’entame avec le « Qué sera » en espagnol. Le démarrage est bon, mais vers le milieu je dois abandonner, je ne me rappelle plus des paroles et malgré l’ordinateur je n’ai pas tout le texte en une seule page.
Je passe donc à « El día que me quieras » que je ne finis pas non plus. J’aurais aimé avoir donné une meilleure interprétation. Au moins ils ont une idée et ont pu apprécier. Je me dis que je devrais avoir un répertoire prêt en permanence. Au moins deux ou trois chansons en français, autant en anglais et quelques unes en espagnol.
Dès mon retour je vais m’atteler à la tâche. Le plus dur ce sera les sélectionner car il faut non seulement qu’elles me plaisent, mais aussi qu’elles soient jouables avec une seule guitare sans trop perdre de leur punch.

Evelyn doit aller promener Ollie, elle demande si quelqu’un veut y aller, les autres semblent ne pas être trop chauds, je me propose de l’accompagner. En même temps je profiterai pour poster les trois cartes postales que j’envoie. Nous sommes allés à Portrush. Il pleuvine un peu mais je pense que nous sommes déjà vaccinés.

Au retour, nous nous affairons a redonner un aspect normal à la maison.
Rosanne s’occupe du souper. Armel et moi sommes allés, aux containers près du Herring Pond, porter les cadavres de nos bouteilles. On devrait être gênés il y en a plus de vingt.
Après nous être débarrassés des pièces à conviction, nous sommes rentrés par le port. Il y a beaucoup de vent et les vagues sont fort impressionnantes.
En traversant la rue, je n’ai pas vu le trottoir car je remerciais le conducteur qui nous avait laissés passer et je me suis étalé. Cela m’arrive rarement, mais j’ai la chance que quand cela m’arrive j’ai un sixième sens qui m’empêche de me faire mal vraiment. Je n’ai rien en surface. Mais cette fois-ci j’ai mon genoux gauche en feu. Comme par hasard mon genoux le plus faible. Il est en rade depuis au moins dix ans. Je crois que ce le côté extérieur de la rotule. A mon avis ce ne plus un os mais une espèce de coquille de noix.
Au moins cette douleur n’empêche pas l’articulation. Elle s’estompera d’ici quelques jours, mais je dois faire attention de ne pas me cogner, autrement je vois des étoiles.

Sur le chemin de retour nous suivons le même chemin que lorsque nous rentrions avant-hier du pub. Nous passons près de chez Stéphanie et Ciaran. Et tournons vers chez nous.
Les filles ont bien travaillé. Tout est en ordre.

Voilà, notre dernière nuit en Irlande. Je vérifie que tout est en ordre dans ma chambre. Que toutes mes affaires sont prêtes. Katie m’endort avec sa voix pendant que je fais le ménage dans l’ordinateur d’Elizabeth. J’efface tous les fichiers intermédiaires que j’aurais pu générer. Je transfère nos photos sur trois répertoires : Evelyn, Armel, Antonio. Ainsi ils pourront choisir de garder celles qui leur plairont et en effacer les autres.

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